La genèse d’un arrêt
![Le juge David Aschmann et la secrétaire générale Sara Szabo.](/bvger/images/blog/2025/3640/image-thumb__3640__container_16to9/wie-ein-urteil-entsteht.a5c7e86c.jpg)
« Sans le soutien du Secrétariat général, nous ne pourrions même pas commencer notre travail de juge », annonce d’emblée David Aschmann. Le magistrat de la Cour II a charmé son auditoire lors de la séance d’information du Secrétariat général, en présentant avec humour son bref exposé intitulé « La genèse d’un arrêt – Tel est le travail des cours ». En s’appuyant sur un cas concret, il a expliqué le cheminement d’un recours au Tribunal administratif fédéral, de la réception du dossier jusqu’à la notification de l’arrêt. Il a notamment mis en avant le rôle joué par le Secrétariat général dans ce processus, à commencer par le secteur Finances et la Chancellerie centrale.
«Les arrêts doivent être rendus rapidement. Ils doivent aussi être compréhensibles, accessibles et justes. »
David Aschmann, Bundesverwaltungsrichter
Nous sommes la carte de visite du tribunal
Sa présentation parsemée d’exemples et d’anecdotes ne manquait pas d’épaisseur, en particulier son analyse sur le thème de l’équité : « Les arrêts doivent être rendus rapidement. Ils doivent aussi être compréhensibles, accessibles et justes », a-t-il affirmé. Le spécialiste du droit de la propriété intellectuelle a aussi abordé la question des garanties procédurales prévues par la loi et les nombreux effets des arrêts du Tribunal administratif fédéral. « Tout cela est important pour l’acceptation de la décision et, par conséquent, pour la paix juridique. » Par ailleurs, en tant que membres du troisième pouvoir, nous ne devons jamais oublier que notre travail est scruté en permanence : « Hors de ces murs, nous sommes toutes et tous la carte de visite du Tribunal administratif fédéral. »
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